La quadrature du cercle

Du haut de ma petite expérience dans ce sport où un tir à huit mètres ou au buzzer fait se lever les foules et où tout finit, parfois, avec une lèvre ouverte, le cul à terre, les yeux dans le vide, j'ai eu une impression bizarre en regardant les dix premières minutes de la rencontre à demi décisive entre la Belgique et la France, hier soir. Mon diagnostic peut paraître bien naïf, un peu faiblard, mais, alors que Tony Parker écrasait le match à lui tout seul en enrhumant ses adversaires avec une classe évidente, témoignage de son rang de All Star, il m'a semblé que les Bleus en basket étaient déséquilibrés. Ils ne ressemblaient plus, en tout cas, à ceux-là qui avaient étouffé la Squadra en Sicile.

Est-ce une pure folie que de croire que le cinq hexagonal joue mieux sans le numéro 9 des Spurs ? Que par une logique de compensation, trop étrange ou trop subtile pour ne pas m'échapper, les gars se dépassent et se soudent comme ils ne le font jamais en présence de leur leader naturel ? Est-ce aussi bête que de dire que les Bleus en crampons jouaient mieux quand Zidane était absent ou qu'ils joueront mieux quand Benzema ne sera plus convoqué ? Ca me semble complètement imbécile, mais je ne sais pas résister non plus à l'interrogation.

Comments

[Ramzi]

C'est le début de la fin..., tu commences à penser comme les détracteurs de Karim. C'est un génie, il va le prouver, notamment en équipe de France!