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Objectif sport
11 août 2008

Bon courage !

Ca y est ! Nous y revoilà, enfin... ! Le Championnat de France de Ligue a réouvert ses portes, avec en prime une vraie excitation, comme si cette année pouvait être celle de beaucoup de changements. En tout cas, force est de reconnaître que le marché des transferts a été sagement animé, que de jolis noms ont signé (et je ne parle pas de l'arrivée de Kezman à Paris, pitié, j'ai dit "jolis noms" !) et devront encore circuler, et que les outsiders sont devenus très menaçants pour Lyon.

Lyon, justement, est entré en lice un jour après les autres, contre Toulouse : 3-0...
Résultat peu surprenant contre une équipe encore traumatisée par sa saison passée et véritablement saignée lors de ce mercato d'été. Mais la victoire à domicile n'a rien d'habituelle dans la manière. Certes, à la façon de la fin de l'année dernière, les blancs de l'OL n'auront pas brillé de leur plus beau feu et ne se seront créés que peu d'occasions, la faute aux marques qui restent à prendre et à la préparation physique de juillet qui coupent les jambes. Néanmoins, ce qui aura - peut-être - heurté l'esprit de l'abonné de Canal, c'est l'incroyable pressing collectif mis en oeuvre par le septuple champion de France en titre dès les premières minutes de jeu. On aurait juré que la chaîne rediffusait un match de basket-ball, comme celui des Américains contre la Chine qui avait eu lieu un plus plus tôt dans la journée. Le TFC a littéralement étouffé, privé de la moindre seconde pour contrôler ou faire une passe. Le bloc, serré, explosait d'un coup pour récupérer le ballon, comme si celui-ci n'était que le bien du souverain lyonnais et que la décision avait été prise d'autorité de le retirer à de jeunes Toulousains amusés de tâter le cuir pour quelques instants.

Pas de malentendu entre nous. Que les lignes aient su se faire si élastiques et mobiles et surtout solidaires dans la première demi-heure de jeu n'est pas un fait anecdotique. Ce n'est rien d'autre que la patte que Puel a déjà imprimée à l'équipe qu'il manage. Qu'on se souvienne de son travail réalisé à Lille. Expert dans l'art de décourager, d'écoeurer les adversaires, quel que soit leur rang, l'entraîneur témoigne d'une fidélité sans faille à ses idées en reproduisant ce qu'il sait faire à Lyon - sauf qu'il possède des arguments offensifs d'une tout autre nature, sans vouloir dénigrer les joueurs du Nord.

La presse évoquait la chance de Lille d'avoir pu bénéficier de l'enseignement du maître défensif pendant six ans et d'accueillir désormais sur le banc Rudi Garcia, connu pour être habile dans l'art de faire remuer les filets adverses ; on peut maintenant craindre le nouveau visage de Lyon. Bien que la mécanique ne soit pas encore absolument bien huilée, l'OL version 2008-2009 semble finalement, et plus que jamais, en mesure d'écraser la concurrence. Bon courage à ceux qui se trouveront sur sa route !

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