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Objectif sport
14 mai 2010

Le grand LeBron en avant ?

Pendant que le taulier des lieux s'aventure dans les contrées du pays merveilleux de la croissance et des hommes qui filent droit (à défaut d'en avoir), je tente de m'expliquer la faillite des hommes de LeBron dans leur demi-finale.
Deux défaites à domicile, sans qu'il n'y ait rien à dire, face à des Celtics en mode 2 years ago.

La raison, est-ce Rondo, comme j'ai pu l'avancer ?

Son dernier match a une nouvelle fois été impérial, mais la raquette verte, avec (enfin) un Sheed Wallace des bons jours du Motor (enfin qui y a ressemblé un peu plus), a dominé les débats, Garnett étant bien épaulé face à un O'Neal aussi performant que ses années le lui permettaient. Et lui complètement home alone comme le 1er Macauley Culkin venu (en un peu plus baraqué, ceci dit).

Voilà qui devrait décider James à faire ses bagages sur cet échec, pour filer vers des cieux plus cléments.

Du coup, Boston va-t-il nous remettre ça comme à l'époque de son sacre, dans sa finale ?

Le premier problème s'appelle Orlando, qui a pulvérisé les Hawks façon puzzle. Qui, donc, arrive frais de chez frais contre des résidents du Massachusetts qui vont commencer dans le rythme mais sans récup'.

Van Gundy dispose en plus d'un effectif impressionnant (selon moi, le plus complet de la ligue),
et un Vince Carter qui va se faire un plaisir (s'il veut son titre, mais sa série contre les Hawks montre qu'il se réveille peu à peu), avec Jameer Nelson, de bousculer la traction arrière Pierce-Rondo.
Et des Magics qui vont faire sortir du banc leurs bons défenseurs (Mike Pietrus, time to defend).
Le duel Garnett/Howard va valoir son pesant de cacahouètes,
reste à savoir si les grands hommes verts vont réussir collectivement à l'embêter.

Orlando peut tirer les enseignements de sa finale de l'année passée et faire primer son banc.
Mais voilà qui paraît intéressant.

Et à l'Ouest, me direz-vous, que passa ?

Wait & see, les Lakers et leur collectif me paraissent au-dessus.
Mais côté Phoenix, le baril d'énergie défensive est à la hausse
(merci à Jason Terry, qui serait le coach bien involontaire de ce durcissement des Suns),
et si Robin Lopez, leur jeune big man en développement, peut revenir aider dans la raquette Amar'e,
l'équation risque d'être plus difficile à résoudre pour coach Zen Jackson et sa bande d'affreux Bynum Odom, libérateurs d'espace pour le superbe espagnol.

Plus déséquilibré sur le papier, cette finale du Ponant ne promet finalement pas moins.

St Grant Hill, priez pour nous !

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