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Objectif sport
16 janvier 2011

La vie en Rose

De ce côté-ci de l'Atlantique, il y en a qui disent que les gros de la Ligue 1 ont enfin passé la deuxième vitesse. Les fêtes ont été mal digérées par les plus petits et on commence à y voir plus clair : Lyon revient, Lille carbure, Rennes fait le spectacle et Paris tient la corde. L'OM a du souci à se faire. S'ils ne changent pas de chaussures ou de mentalité rapidement, ils devront se résoudre à dire "bye bye" à leur rêve d'auto-succession.

Il y en a d'autres, ce matin, qui attendent le second pseudo-test que vont passer les Experts en Suède, après une victoire probante et programmée sur la Tunisie. Les Egyptiens devront prier leurs Pharaons pour ne pas boire la tasse - je crois qu'ils vont être déçus...

The D-D Time

De l'autre côté de l'Atlantique, tout ce qu'on a entendu la nuit dernière, c'est ça : "Ooooooh... Ooooh, la la la la... Ooooooh, Ooooh, Oooooooooooh ! Noooooo ! My God ! How can he... ? Wa-ooooh !" Et finalement, nul besoin d'en rajouter, tout est dit. L'art du résumé à l'américaine.

Imaginez. Imaginez vraiment si vous le pouvez. Chicago contre Miami, les Bulls contre le Heat. Une belle affiche - parler de choc des titans est, en effet, prématuré, les gars de l'Illinois ayant encore un statut de (gros) outsiders au commencement de la saison.

D_Rose

Cliquez sur l'image pour voir le résumé du match !

Malgré l'absence de "Jooks" et de James, le spectacle était garanti. La faute à un casting de rêve ? Pas uniquement : il y a les hommes, c'est vrai - Rose et Boozer, Wade et Bosh -, des joueurs habitués à évoluer dans la stratosphère du basket. Il y a surtout et d'abord ce que ceux-là font, leur performance individuelle autant que collective. Or, l'opposition entre le Nord et le Sud s'est rapidement réduite à une explication entre deux hommes, les deux "D" présents sur le parquet de Chicago. Ils avaient visiblement décidé de mener leur équipe vers la victoire. Pluie d'étincelles en perspective puisque, selon l'expression consacrée, à la fin, il ne pouvait en rester qu'un.

Derrick Rose v. Dwayne Wade. Le bras de fer a duré 48 minutes. Les deux géants se sont rendus coup pour coup. Si l'on sait que D est l'un des meilleurs joueurs au monde, on a aussi appris, hier soir, que D lui est peut-être devenu supérieur... Euh, attendez, à jouer avec les D, j'en ai perdu mon latin : Wade mérite un A, mais il faut maintenant, pour Rose, inventer une lettre à ranger au début de l'alphabet...

Dans une atmosphère chargée de titres et de légendes, Derrick Rose fait la différence en ce moment. On lit sur des pancartes agitées dans les gradins "MVP 1 ROSE". Et si, et si...

Pour ma part - vous savez que je ne connais pas autant le basket que mes deux camarades de blog -, la grande révélation de cette saison est incontestablement ce meneur dont on savait le potentiel, mais qui tardait à rejoindre le club des most valuable players de la planète. Un club qu'on voyait largement fermé, d'ailleurs, les places étant trustées par Kobe, Lebron ou Dwight. To me, He is one of Them, Definititely - and maybe the First One.

Ce que fait le n° 1 des Bulls depuis le début de la saison est d'un niveau de performance rarement égalé. La marque des grands. Gageons qu'il portera son équipe en finale de conférence cette année (Boozer et Noah se chargeant de nettoyer les deux raquettes), avant le titre de l'année prochaine.

Chicago a longtemps attendu sa relève. Sa patience va être récompensée : la vie en Rose, c'est pour demain. 

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