Londres d'un doute
Pour débuter je vais me faire un brin râleur.
Oui, ça m'émeut un peu, ce découpage en deux façon black & dekker de la Coupe d'europe (la vraie, pas celle des redoublants de l'UEFA).
Après, tout rentre dans l'ordre, mais ce découplage des 8e me chiffonne un peu : une si belle confiture mériterait de rester sur la même tartine.
Bon, la Roma est morte, façon louve aplatie par un hummer soviétique. Rien de nouveau, le club se morfond faute de projet collectif. Les Sensi qui possèdent le club veulent refourguer la bande à Totti au plus offrant, qatari ou ouzbek, on verra bien.
En face, les ukrano-brésiliens confirment qu'ils sont joueurs, avec un collectif délectable, du genre du grand Galatasaray de... Lucescu, sacré entraineur. Avec un acteur sur la pelouse que j'aime beaucoup, le maestro Srna, général croate qui en effet cerne bien son sujet, et un Jadson riquelmesque, le côté bourricot en moins.
Sinon, Londres a frappé fort en apparence, au détriment du Milan et du Barça.
Mais si les frères ennemis anglais ont réussi leurs coups, quelque chose me dit qu'Arsenal va prendre du vent dans les voiles au Camp Nou, ni plus ni moins que l'année passée. La faute à une absence de puissance athlétique véritable, n'est pas Chelsea qui veut. Et dans l'immensité du pré catalan, un plat peu digeste devrait les attendre, servi chaud par la bande à Léo.
Outre les futurs déboires des Wenger boyz, je voulais aussi déplorer le triomphalisme ambiant nimbant les pas de Gareth Bale et des Spurs. Je n'ai rien contre Redknapp, Courbis anglais fort habile.
Je crains juste que les noirs et rouges ne sortent un gros retour comme seuls nos amis transalpins savent le faire. A moins qu'Ibra soit définitivement un chat noir en coupe d'europe, ce qui d'un point de vue statistique se tient, pour ne pas dire que ça s'peut.
Enfin, comme beaucoup j'ai toujours trouvé Raul d'une distinction folle, mais la classe espagnole est côté Valence. Si Schalke a pu faire illusion à Mestalla, je crains que le retour à Gelsenkirchen ne soit qu'une longue épreuve pour les allemands, face à des joueurs ibères forts et qui restent dans le rythme endiablé du Barça et du Real. Un club irradié de soeil où peut éclore un sochalien rouquin ne peut être tout à fait mauvais.
La semaine prochaine, le foot hexagonal passe au "révélateur" de la ligue des champions.
Sortez vos cirés et vos boules quiès, le veau français se fait souvent hurlant et sanguinolant à l'heure de l'équarrissage continental.
Les titres auxquels vous avez échappé : "les Spurs fait vivre", " Spurs : toute une âme !", "In Archavine veritas", "Nasri, Messi pleure" "Donetsk, Where the skies is blue, Donetsk, this is what we're gonna do"