Top of the Hill
Phœnix est en train de faire mentir les observateurs,
moi le premier,
en sortant ses griffes pendant ces finales en défense pour y récupérer plus vite la ballon,
toujours propulsé à une vitesse faramineuse par son canadien de chef d'orchestre.
Le changement ?
Alvin Gentry, coach si discret ? Il connait certes parfaitement son adversaire Popovich pour l'avoir fréquenté quelques temps dans le staff des Spurs.
Mais la clé, c'est Grant.
Grant Henry Hill, le nice guy de la Ligue,
et son envergure défensive,
chargé de suivre à la trace, probablement jusque dans les W-C si nécessaire, les meneurs adverses,
qui a éteint en fin de série André Miller des Blazzers,
et semble vouer le jeune George Hill au même sort.
Joueur si friable physiquement,
sera-t-il l'épice qui relèvera la sauce d'Arizona cette année ?
C'est peu dire que je caresse le phantasme de voir à l'œuvre en finale de play-offs ce fabuleux joueur,
freiné un paquet d'années par des pépins divers et variés,
mais qui joue de belles prolongations, à 37 ans bien trempés.
Pincez-moi (mais pas tout de suite),
je rêve,
les Suns cavalcadent comme de vrais beaux prétendants à quelque chose de grand !