Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Objectif sport
29 avril 2010

La fête de la Mour' (inho)

Saint José,

ses scandales,

ses costumes classes,

ses airs de diva.


Là où Guus Hiddink a échoué de peu il y a quelques mois, lui le diabolique portugais a réussi sur la ligne à maintenir l’écart avec un lièvre barcelonais englué dans ses stratagèmes.

Naturellement,

l’Inter l’a joué façon tortue des Galápagos, cassage de rythme et grands ballons pour mixomatoser son adversaire, qui n’a plus que son championnat – pas encore gagné – pour se refaire la cerise.


Mais l’appétit interiste était là.

Après des saisons à se planter contre les premiers Liverpool ou Villareal venus, l’envie de mordre jusqu’au sang a probablement manqué aux hommes de Guardiola pour écrabouiller définitivement la deuxième partie des années 2000, entre Ronaldhino et Messi, entre Rijkaard et Pep.


Évidement, l’Inter n’a pas mérité

gnagna pour la beauté du jeu

gnagnagna Messi

gnagnagnagna jeu à une touche de balle,

bon bref,

et,


oui,

le Barça reste l’équipe de la décennie.

Rien n’empêchera chacun de penser que ces blaugranas que nous avons vu ont été au summum collectif, et d’en parler comme un vieux con dans les années à venir à ceux qui loueront je ne sais quelle équipe anglaise génétiquement modifiée aux pétrodollars d’un quelconque pays exotique sablonneux ou couvert de taïga.


C’était l’heure de l’Inter et de sa défense aussi costaude que trentenaire, et de son génie hollandais Sneijder, qui retrouvera à Bernabeu Robben, autre madridiste hollandais fondé à philosopher sur la politique galactique du Real en son antre.

Alors, pour cette finale, qu’envisager ?


Les lombards n’ont pas fini de mordre, mais sont à la lutte en championnat, sans avoir la latitude de faire tourner, avec une Roma sur ses talons.

Problème pour le Bayern : il est dans le même cas, loin de pouvoir bénéficier d’une fin de saison tranquille comme au temps de sa domination nationale et européenne il y a dix ans.


Dès lors, avantage à Mourinho, qui se fera un plaisir de préparer un plat épicé pour l’un des rares entraineurs plus honni que lui, aka Louis Van Gaal.


Facchetti pourra enfin dormir tranquille, 35 ans plus tard, un portugais va redonner l’occasion de sabrer le champagne à son club.

Publicité
Commentaires
Derniers commentaires
Publicité
Publicité