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Objectif sport
16 septembre 2009

L’art de la défaite en 1/4

 

Je suis depuis maintenant depuis quelques jours les exploits de nos charmants bambins accros à la balle orange, notamment sur le parfait site basketsession.com, à la qualité bien supérieure à celle des autres médias sportifs pour le basket (mais qui, comme tout dans la vie, manque de Jacques Monclar).

 

Je sens d’ailleurs monter la sève de la franchouillardise dans tous les branches de la presse française, qui se gargarise de la grosse performance tricolore.

 

Oui, mais non.

 

Car comme pour accompagner le premier lyonnais olympique venu en Champion’s League, l’effluve du sapin et le doux fumet de la loose arrivent à mon nez.

 

Pourquoi ?

1) 2m08, point culminant de l’équipe de France. J’aimerais croire que les Pietrus et Turiaf, diables montés sur ressorts, pourront compenser à l’énergie la masse manquante pour aller choper les rebonds qui comptent… J’aimerais tant !

2) Parce que le petit Tahiti Jooks Noah est parti faire sa muscu, et compte tenu du 1), c’est bien dommage de perdre un intérieur alliant autant taille et vitesse/endurance dans le déplacement. Genre le joueur qui nous manque, en gros.

3) Le shoot, bordel, savent pas faire, nos minots bleus, c’est pas notre culture. Donc quand il s’agira de lancer franchement les lancers-francs ou de sortir les tirs à trois points qui clouent le cercueil adverse ou permettent de combler les trous en fin de match, on sera encore aux abonnés absents.

4) Les adversaires, sortis d’un groupe vaguement plus compliqués que le notre, avec couteau entre les dents et fourchette prête à nous traverser la colonne vertébrale (aka Tony Parker). Et dans mes prévisions, je n’ose même pas cauchemarder à l’Espagne et son invincible armada pas en bois (lire le petit post de N. Batum http://www.basketsession.com/blog-nicolas-batum-les-grecs-voulaient-eviter-lespagne-on-aurait-dit-un-scrimmage/ ; ça relativise un peu notre victoire sur ces satanés helléniques).

5) Parce qu’il n’y a pas de raison que le basket ne donne pas à l’Equipe l’occasion de livrer ses habituels diagnostics postopératoires maussades.

 

Bon, à part ça, qu’il me fasse mentir, les ptits bleus :

- qu’Antoine Diot explose une fois de plus le dancefloor,

- que Nando colle nos ennemis in the paint,

- que Tony montre qu’il a du tigre dans son moteur texan,

- qu’une larme de joie coule sur la joue de notre Eva nationale et du coup moins desesperate,

- que Batum allonge ses bras en mousse,

- que Boris nous la joue soirée disco, moonwalk dans leur face ;

- que Ronny amorce la pompe à énergie et que Florent montre que son mickey de frère n’ait pas seul sa place au pays de Disney.

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