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Objectif sport
6 juillet 2009

Ode à Andy Roddick

Eh bien oui, je l’avoue, ce foutu frappeur, je l’ai trouvé grand, dans sa finale de dimanche contre Federer. De la première balle à la cérémonie, infusion d’émotions avec un zeste d’humour bien placé.

Service (quasi)imprenable, jeu simple, pas con, direct, donc efficace, concentration extrême nous épargnant des come on et autres cris constituant désormais les seuls mouvements d’encéphalogramme du tennis féminin.

 

En face, Rodgeur fait du Federer « correct plus », ce qui en unités de mesure Santoro fait beaucoup, mais par comparaison avec ledit américain faisait juste ce qu’il fallait pour réussir un suçage de roue parfait, et vas-y que je te grille sur le finish.

 

Toujours est-il qu’Andy a refusé de dire oui au deuxième set, quand il tenait le suisse à portée de fusil, en plus le sien qu’il dégaine tant et tant sur toutes les surfaces pas trop orangées. Et après, quand se met en marche la machine plus précise que les horloges et marmottes plieuses d’aluminium helvètes…

 

Je mettrais bien une pièce sur le fait qu’enfin le maître suisse va trouver outre-Atlantique un concurrent à même d’oublier le 19/2 passé. J’ignore si le natif du Nebraska a joué au volley plus jeune, mais l’approche du 21 fatidique lui a éventuellement rappelé que pour tancer le Rodg’, il faut allier agressivité et témérité face à ses coups de martien.

Attitudes qu’il a réussi à adopter en continu, sauf dans ce tiebreak du deuxième set.

 

Je sais que je vois l’un des hommes de la marque crocodilienne un peu trop en rose stade français.

Mais comment voulez-vous résister à un si charmant yankee tordeur de cou d’écossais mal tourné ?

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