Eternel France-Italie...

Les Pays-Bas viennent d’humilier l’Italie, sans doute un peu déstabilisée par le forfait de son capitaine, leader de la défense et ballon d’or – … – Fabio Cannavaro. Dans un Groupe C très relevé, les Oranges ont fait un pas énorme vers les quarts, d’autant que les Français n’ont pas brillé face à une Roumanie finalement bien triste. Mea culpa obligé, quoique précoce encore – hé, hé ! –, car je ne les voyais pas sortir de cette première phase de la compétition.

C’est fou comme une seule victoire, dès le premier match, en dit déjà long sur le reste de la vie du Groupe. Pour les Bleus, et mathématiquement, tout se jouera désormais sur la troisième rencontre, contre l'Italie. Malheur aux vaincus…

J’hésite : doit-on, ou non, remercier Raymond pour nous donner à vivre une nouvelle finale contre nos meilleurs « ennemis » ? Sentiment faussement mitigé…

C’est à se demander s’il ne vaudrait pas mieux perdre contre les Pays-Bas afin d’éliminer un concurrent en lui assurant l’une des deux places qualificatives pour les quarts et de reposer – mais en ont-ils vraiment besoin ?! – les cadres de l’équipe de France pour le match décisif contre l’autre rival, l’italien… La Roumanie, sur ce qu’elle a démontré, paraît en effet hors course.

Triste calcul qui, à coup sûr, ne vaut pas beaucoup dans la mesure où deux victoires nous combleraient davantage et où l’attaque bleue est certainement à la recherche d’automatismes et de confiance. Au moins, l’analyse a ce mérite de dédramatiser la contre-performance éventuelle de la France contre les Pays-Bas.

Idée saugrenue et inutilement complexe... Parions qu'elle doit être, rien que pour cela, déjà logée dans un coin de la tête du sélectionneur !